La réforme des institutions adoptée: la réaction de Hervé Morin
"Je salue avec enthousiasme l’adoption par le Congrès de la révision constitutionnelle, car cette réforme c’est la nôtre, celle portée par la famille centriste depuis des décennies. La Vème République entre dans une nouvelle phase de son existence : plus de pouvoirs pour le parlement, plus de droits aux citoyens, plus d’impartialité de l’Etat dans les nominations, elle sera plus démocratique et plus moderne. La France met fin à une concentration excessive des pouvoirs du Président de la République, qu’aucun contre pouvoir ne pouvait jusqu’alors contrebalancer.
Le Nouveau Centre a plus d’une raison de se réjouir aujourd’hui. Nous avons été entendus sur deux points majeurs, désormais adoptés, qui sont la mise en place d’un contrôle particulièrement strict des comptes publics et l’introduction d’un référendum d’initiative populaire ; enfin, parce qu’en votant la réforme institutionnelle, les élus centristes ont joué un rôle déterminant dans son adoption.
Je veux saluer l’action du Président de la République, parce qu’il est l’initiateur de cette révision constitutionnelle. C’est la première fois qu’un Président de la République respecte ses engagements de rééquilibrage des institutions pris durant la campagne électorale, et accepte d’engager la France vers un meilleur équilibre des pouvoirs.
Malheureusement la modernité de cette réforme portée par le Président de la République n’a pas trouvé d’écho au sein du Parti socialiste, qui a préféré rester dans l’archaïsme de la confrontation droite contre gauche, sur un sujet pourtant majeur pour la démocratie française".
Hervé MORIN
Président du Nouveau Centre