Alençon: passé ... et avenir

Le journal Ouest-France et sa rédaction alençonnaise, nous propose aujourd'hui un article avec témoignage sur l'une des principales artère de la ville: la rue St-Blaise. Haut-lieu alençonnais, cette rue est désormais en recul: d'importantes enseignes sont fermées, les perspectives sembles dans l'impasse.

Avant de vous livrer l'article en question, il y a lieu de s'inquiéter de cette torpeur urbaine symbolisée ici par la rue St-Blaise, mais ne peut-on pas étendre la crainte de l'endormissement à d'autres rues, d'autres quartiers, à l'ensemble de la ville?

Indiscutablement Alençon est à un carrefour de son développement, de son avenir. Dans le passé, plusieurs choix cruciaux de ce type se sont déjà posés pour la cité des Ducs (principalement liées aux voies ferrées) et la frilosité politique (pour ne pas dire plus) s'est traduite par un repli qui a enfermé Alençon dans le carcan des villes moyennes, sans réelle ambition que celle d'entretenir la tranquillité.

Aujourd'hui règne une véritable compétition entre les collectivités locales. Les citoyens sont devenus des consommateurs, des êtres tournés vers l'avenir, soucieux de leur santé, de leur cadre de vie, de leurs loisirs, et plus que tout, de la diversité d'emplois sur un bassin de vie.

Voilà pourquoi cet article doit nous interpeler, fatalité du déclin ou réelle ambition pour notre ville...

"Nous vous proposons une balade en ville en faisant un peu d'histoire. Aujourd'hui la rue Saint-Blaise dont l'aspect général n'a pas changé.

Une des artères principales de la ville, la rue Saint-Blaise a toujours été une des plus passante d'Alençon. Berceau du café La Renaissance depuis 1839 et de l'hôtel du Grand Cerf depuis 1843, elle est très appréciée des Alençonnais.

Peu remaniée au cours des décennies, elle garde encore aujourd'hui son aspect d'autrefois. Sauf peut-être du côté de l'animation comme le fait remarquer Clément : « Quand on voit cette vieille carte postale et quand je me souviens de mes jeunes années, on se dit que la rue a quand même pas mal changé. Et pas spécialement en bien. Avant il y avait plein de cafés. La Renaissance était bondée, l'hôtel du Grand Cerf avait une bonne réputation et attirait du monde. Que reste-t-il aujourd'hui ? Quelques magasins et la préfecture. Tout ce qui faisait de cette rue un point de rencontre et de joie pour les Alençonnais a disparu ! J'ai l'impression qu'on laisse mourir ce quartier et il serait temps de réagir ».

Il souffle sur la rue Saint-Blaise un vent de nostalgie dans lequel on peut entendre la fameuse phrase « c'était mieux avant... ».

  Ouest-France