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20 mai 2014

Tribune élections européenes Ludovic ASSIER

europeDimanche 25 mai, nous sommes appelés à renouveler les députés de 28 pays siégeant au parlement européen ; institution ô combien importante pour le quotidien de chacun, puisque c'est lui qui vote et amende les directives et règlements qui sont ensuite transposés dans nos lois et notre quotidien.

Bien que fondamentale, cette élection semble promise à un désintérêt, voire à un rejet. A qui la faute ? Les réponses faciles et la désinformation méritent qu'on s'attarde sur quelques points.

L'Europe serait jugée «éloignée des citoyens. Pourquoi alors renouveler à Strasbourg des personnalités politiques nationales qui y brillent par leur absence ? Pour rapprocher l’institution des citoyens, l'UDI présente des candidats compétents et investis, propose de parvenir à un vote du Président de l'UE, de renforcer les pouvoirs du Parlement européen...

L'Europe serait en crise. Faux. Certains pays sont effectivement en crise (la France, l'Europe du Sud), mais d'autres (Allemagne, Scandinavie...) connaissent une croissance durable, le plein emploi, un endettement maîtrisé... Beaucoup ont fait le choix des réformes de structures (marché du travail, retraites, dépenses publiques, réforme des collectivités locales...) ou ont été obligés de s’y engager (Irlande, Grèce, Italie, Espagne). En France, faute de volonté et de courage politique, certains préfèrent faire porter le fardeau des errements sur l'Europe. Ne nous y trompons pas, un vote eurosceptique ou europhobe ne résoudra pas ces questions nationales, pire, il les aggravera.

L'euro serait trop élevé, il grèverait le pouvoir d'achat des ménages. Ce n'est pas l'euro qui est apprécié mais les monnaies qui comptent (dollars, yuan) qui sont dépréciés. En outre, jamais l'évolution globale des prix, c'est à dire l'inflation, n'a été aussi contenue depuis 15 ans. Ce n'est pas l'euro qui est en cause mais la fiscalité confiscatoire, les  prélèvements sociaux et autres charges qui pèsent sur les ménages et les entreprises, notamment pour entretenir un système social qui a fait ses preuves mais qui peine à s'intégrer dans un monde  global où l'harmonisation des modes de vie et des richesses est en marche.

A ce titre, l'abandon de l'euro, prônait par certains comme remède populiste, revient à répondre à une vraie question intérieure par une mauvaise réponse communautaire ; ce n’est autre qu’assumer une dévaluation qui pénaliserait les plus modestes, les petits épargnants… et contribuerait au renchérissement de certains produits importés libellés en devises étrangères, au premier rang desquels les matières premières (gaz, pétrole). Inévitablement, la France devrait se tourner vers un protectionnisme de courte vue. Que dire de l’exposition à l'absence de garantie monétaire européenne qui nous serait opposée lorsqu'il faudrait d'emprunter pour payer notre dette abyssale. Quid des attaques spéculatives sur une monnaie trop faible pour se défendre. Est-ce là le destin que nous voulons, pour nous et nos enfants ?

Trouver des excuses pour ne pas voter, voter pour des anti-européens, c'est nous condamner au repli alors que les économies du monde s'ouvrent (il est vrai parfois avec des distorsions, des imperfections), c'est refuser une logique de réforme qui nous est propre, c'est refuser de peser avec les USA, la Chine, les nouveaux pôles économiques en développement...

La liste "Les européens" conduite dans la circonscription Nord-Ouest par l'UDI et Dominique RIQUET propose de renforcer l'avancée européenne qui nous a préservés de la guerre durant 70 ans. Nous proposons d’analyser les faiblesses de l'union pour mieux progresser, par exemple en développant des "partenariats renforcés", en engageant la convergence fiscale européenne pour lutter contre le dumping fiscal, en créant des conventions collectives européennes afin de limiter les abus liés aux travailleurs détachés. C’est aussi la mise en place d'une contribution carbone sur les produits fabriqués hors d'Europe  qui ne respectent pas nos normes, une police européenne des frontières afin de respecter les fondements de nos traités, de ne pas pénaliser les travailleurs trans-frontaliers...

Dimanche 25 mars, votons pour un idéal européen assumé. Votons pour progresser ensemble puisque nos racines communes sont profondes. Votons pour la liste de Dominique RIQUET (UDI).

Ludovic ASSIER

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