Le terrain des gens du voyage ... suite

Il y a un peu plus d'un an, la question de l'emplacement de l'aire visant à accueillir les populations nomades faisait débat au sein de la Communauté Urbaine d'Alençon. Finalement le choix politique fut de retenir un terrain sis sur la commune de Valframbert, à proximité de la sortie de l'autoroute et du pôle économique y afférent (et en devenir) dénommé "Aire de la Dentelle".
Problème : le propriétaire du terrain destinait la vente au développement économique, un argument entendu très souvent lors de la campagne électorale de la cantonale partielle du canton Alençon 3 Est. En conséquence, la vente ne se fera pas et un autre terrain doit être retrouvé au risque de ne pas respecter les délais imposés par la loi et de voir les aides d'Etat réduites.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment le choix a t-il été arrêté ? Pourquoi ne pas avoir entendu les arguments économiques qui s'avèrent aujourd'hui au cœur de la décision ? Enfin, comment va t-on régler l'obligation faite par la loi de prévoir un espace digne de ce nom pour les gens du voyage ?

Cette question ne devrait plus en être une, pourtant elle revient sur le devant de la scène au grand dam de tous. Là aussi, il faudra en tenir compte pour l'avenir et en tirer les conclusions. Parmi celles-ci figurent immanquablement la concertation, la dynamique économique autour du principal axe routier du département, l'efficacité dans la prise de décisions ...

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